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Affichage des articles du mai, 2015
Mon Marché de la Poésie Paris 10 à 14 juin 2015
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« Le lamentable aspect des poètes français, le cul collé sur leur chaise au marché de la poésie, le cul collé partout, qui ne savent plus placer la langue... On demande aux poètes de mourir au mieux, au pire on leur demande de servir et d'être publié, de chaque année sortir un livre, d'être propre sur eux et d'aller en vacances avec leurs enfants. Voilà la poésie française, ça va en vacances, ça sort ses gosses, ça vit complètement à côté des mots ... La trahison absolue des mots qu'ils écrivent ... J'accuse tous ces poètes de merde de ne pas transmettre ce message que Dylan Thomas, Malcom Lowry, Ginsberg, Maïakovski, Mandelstam… nous ont transmis... » André Laude
François Xavier Farine
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http://poebzine.canalblog.com/tag/Fran%C3%A7ois-Xavier%20Farine http://terreaciel.free.fr/table/farine.htm http://www.academie23.blogspot.fr/2013/01/un-poeme-de-francois-xavier-farine.html http://www.printempsdespoetes.com/index.php?url=poetheque/parutions_fiche.php&cle=4708 "Ce matin, les nuages se mêlent aux fumées noires des usines qui viennent lécher les murs des immeubles en réhabilitation. Aucune âme qui vive dans ce paysage de tubulures industrielles, étranglé dans son abandon et sa laideur caractéristique. Parfois - vif - un cycliste passe..." in D'infinis petits riens http://www.dechargelarevue.com/id/index.php?action=motscles&quoi=Farine http://mediacroixdubac.eklablog.com/francois-xavier-farine-et-la-poesie-aujourd-hui-a105290738 http://www.edilivre.com/communaute/2013/08/08/pourquoi-publier-ses-textes-dans-une-revue-litteraire/#.VboNEzNOLce Pourquoi publier ses textes en revues http://poebzine.canalblog.com/archives/2015/0
Une date - Dany Laferrière à l'Académie française
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Un jour ... Un arbre ... Gabrielle Burel
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Richard Taillefer
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Nouveauté 2017 : Ce petit trou d'air au fond de la poche - Editions Prem'Edit Richard Taillefer Ce petit trou d’air au fond de la poche Merci à Gilbert Renouf pour cette note de lecture publiée dans la "La lettre sous le bruit" (source FB) Ce petit trou d’air au fond de la poche, c’est celui par lequel passent les souvenirs, les êtres chers présents ou disparus. « Le temps qui passe n’efface pas tout » et ce qui demeure ne doit pas faire renoncer au voyage, en attendant que s’annonce le printemps. Il y a beaucoup d’amour dans ce livre, il n’est même sans doute que cela, que cela et donc tout. Ces poèmes et proses poétiques poursuivent sans cesse l’amour de l’autre, l’amour pour l’autre, si loin semble-t-il se tenir. Il y a les douleurs, posées pudiquement comme des appels : Qui m’adressera une ultime missive/À travers les nuages ?. Il y a la figure du père pour clore le livre par un hommage à celui qui « est le dernier grand témoin de ce que je fus avant d’être »
Une date - Brossolette, de Gaulle-Anthonioz, Tillion et Zay entrent au Panthéon
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Lettre d ' Allan Edgar Poe à Sarah Helen Whitman
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[…] Écrivez vite, vite, oh vite ! Mais point longuement. Ne vous épuisez pas, ne vous agitez pas pour moi. Dites-moi simplement ces mots convoités qui transformeraient pour moi la terre en Paradis. Si l’Espoir m’est interdit, je m’y résoudrais pour peu que vous me consoliez de votre Amour. […] Et maintenant, alors que je referme cette longue, longue lettre, laissez-moi vous parler du secret que mon cœur abrite, de ce don précieux que je n’échangerais contre aucune promesse de gagner le Ciel. Il me semble trop sacré pour être murmuré à l’oreille de la chère personne qui m’en a fait l’honneur. Cette nuit, mon âme vous rejoindra en rêves et vous dira la reconnaissance émue que ma plume est incapable d’exprimer. http://www.deslettres.fr/lettre-dallan-edgar-poe-a-sarah-helen-whitman-cette-nuit-mon-ame-vous-rejoindra-en-reves-et-vous-dira-la-reconnaissance-emue-que-ma-plume-est-incapable-dexprimer/
Ex-voto ~ Gabrielle Burel sur La Cause Littéraire
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Réflexion du moment... avec Diogène
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Jules Renard - La tempête de feuilles
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La Tempête de Feuilles Il y a longtemps que Poil de Carotte, rêveur, observe la plus haute feuille du grand peuplier. Il songe creux et attend qu'elle remue. Elle semble détachée de l'arbre, vivre à part, seule, sans queue, libre. Chaque jour, elle se dore au premier et au dernier rayon du soleil. Depuis midi, elle garde une immobilité de morte, plutôt tache que feuille, et Poil de Carotte perd patience, mal à son aise, lorsque enfin, elle fait un signe. Au-dessous d'elle, une feuille proche fait le même signe. D'autres feuilles le répètent, le communiquent aux feuilles voisines qui le passent rapidement. Et c'est un signe d'alarme, car, à l'horizon, paraît l'ourlet d'une calotte brune. Le peuplier déjà frissonne! Il tente de se mouvoir, de déplacer les pesantes couches d'air qui le gênent. Son inquiétude gagne le hêtre, un chêne, des marronniers, et tous les arbres du jardin s'avertissent, par gestes, qu'au ciel la calotte s'
Un jour un peintre ... Henri Rousseau 1844 1910
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Réflexion du moment ... avec Montaigne
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Abdellatif Laâbi
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J'atteste qu'il n'y a d'Être humain que Celui dont le cœur tremble d'amour pour tous ses frères en humanité Celui qui désire ardemment plus pour eux que pour lui-même liberté, paix, dignité Celui qui considère que la Vie est encore plus sacrée que ses croyances et ses divinités J'atteste qu'il n'y a d'Être humain que Celui qui combat sans relâche la Haine en lui et autour de lui Celui qui dès qu'il ouvre les yeux au matin se pose la question : Que vais-je faire aujourd'hui pour ne pas perdre ma qualité et ma fierté d'être homme ? Abdellatif Laâbi, 10 janvier 2015 http://www.laabi.net/
Victor Hugo - Je suis haï. Pourquoi ?
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Abolition
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Aimé Césaire ET CE PAYS CRIA " Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes ; que les pulsations de l’humanité s’arrêtent aux portes de la négrerie ; que nous sommes un fumier abondant hideusement prometteur de cannes tendres et de coton soyeux et l’on nous marquait au fer rouge et nous dormions dans nos excréments et l’on nous vendait sur les places et l’aune de drap anglais et la viande salée d’Irlande coûtaient moins cher que nous, et ce pays était calme, tranquille, disant que l’esprit de Dieu était dans ses actes. Nous vomissure de négrier nous vénerie des Calabars Quoi ? Se boucher les oreilles ? Nous, soûlés à crever de roulis, de risées, de brume humée ! Pardon tourbillon partenaire ! J’entends de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit d’un qu’on jette à la mer… les abois d’une femme en gésine…des raclements d’ongles cherchant des gorges…des ricanements de fouet… des farfouillis de ve
Maurice Carême - La Peine
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La PEINE On vendit le chien, et la chaîne, Et la vache, et le vieux buffet, Mais on ne vendit pas la peine Des paysans que l’on chassait. Elle resta là, accroupie Au seuil de la maison déserte, A regarder voler les pies Au-dessus de l’étable ouverte. Puis, prenant peu à peu conscience De sa forme et de son pouvoir, Elle tira d’un vieux miroir Qui avait connu leur présence, Le reflet des meubles anciens, Et du balancier, et du feu, Et de la nappe à carreaux bleus Où riait encore un gros pain. Et depuis, on la voit parfois, Quand la lune est dolente et lasse, Chercher à mettre des embrasses Aux petits rideaux d’autrefois. in PETITES LEGENDES
Réflexion du moment... avec ST Exupéry
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Enquête : Quel(s) sens attribuez-vous encore à la fonction de l'écrivain ? Quels en sont les buts et les limites ?
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Un extrait de l'émission Hommage à Pasolini Quel(s) sens attribuez-vous encore à la fonction de l'écrivain ? Quels en sont les buts et les limites ? Pier Paolo Pasolini : Mais, aucun sens. C'est une chose dépourvue de sens. Je continue à être écrivain par force d'inertie, par habitude. J'ai commencé à écrire des poèmes à sept ans et demi, et je ne me suis pas demandé pourquoi je le faisais. J'ai continué à écrire durant toute mon enfance, toute mon adolescence, et me voici ici à écrire encore. L'unique sens possible est existentialiste, c'est-à-dire l'habitude de s'exprimer, comme on a l'habitude de manger, de dormir. Les limites sont les limites linguistiques. Moi, en tant qu'écrivain italien, je suis très limité. Je préférerais être un écrivain en langue swahili ; elle est parlée dans 12 pays, elle est parlée au Kenya, au Congo, en Tanzanie... Les buts ? Il y a deux sortes de buts. Le premier tient à l'absolu no
Georg Trakl 1887 - 1914
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http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2015/05/04/georg-trakl-sera-present-in-dierese-65-5615475.html N° 65 Près du marais Voyageur dans le vent noir ; léger murmure du jonc grêle Dans le calme du marais. Sur le ciel gris Un vol d’oiseaux sauvage se suit ; En travers au-dessus des eaux sombres. Tumulte. Dans la hutte chue S’élève la pourriture aux ailes noires ; Des bouleaux brisés soupirent au vent. Soir dans le débit déserté. Elle pressent l’étable La lassitude des troupeaux qui paissent, La nuit apparaît : des crapauds émergent des eaux d’argent. http://revue-secousse.fr/Secousse-06/Poesie/Sks06-Trakl-6poemes.pdf
Alphonse Piché 1917 - 1998
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LUEURS Le silence effarant de l'étoile le silence sacré de la pierre le silence mesquin du tombeau le silence anéanti de la mort le silence haletant de l'amour or tel un encens d'Orient le silence peuplé de tes yeux noirs incise l'espace prolonge les failles du destin et préside à l'éternité attentive In Retour