Lettre d ' Allan Edgar Poe à Sarah Helen Whitman

[…] Écrivez vite, vite, oh vite ! Mais point longuement. Ne vous épuisez pas, ne vous agitez pas pour moi. Dites-moi simplement ces mots convoités qui transformeraient pour moi la terre en Paradis. Si l’Espoir m’est interdit, je m’y résoudrais pour peu que vous me consoliez de votre Amour. […] Et maintenant, alors que je referme cette longue, longue lettre, laissez-moi vous parler du secret que mon cœur abrite, de ce don précieux que je n’échangerais contre aucune promesse de gagner le Ciel. Il me semble trop sacré pour être murmuré à l’oreille de la chère personne qui m’en a fait l’honneur. Cette nuit, mon âme vous rejoindra en rêves et vous dira la reconnaissance émue que ma plume est incapable d’exprimer.
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