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Affichage des articles du avril, 2016

Armel GUERNE 1911~1980

Mentir la vie Il neige de la mort sur les routes du monde Il pleut sur l'eau des océans comme une pâte Et le vent de la nuit sans le levain du deuil Passe à travers avec indifférence Et n'aérant nulle tristesse de son poids. Les malheureux, déchirés du commencement Qu'ils n'ont jamais connu, n'ont pas de fin non plus ! Armel GUERNE Le poids vivant de la parole, (c) Solaire

Réflexion... Hermann Hesse

Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile ; une envie furieuse de détruire quelque chose, un grand magasin, par exemple, une cathédrale, ou moi-même ; une envie de commettre des actes absurdes et téméraires, d'arracher leur perruque à quelques idoles vénérées, de munir deux ou trois écoliers rebelles du billet tellement désiré qui leur permettrait de partir pour Hambourg, de séduire une petite jeune fille ou de tordre le cou à quelques représentants de l'ordre bourgeois. Car rien ne m'inspire un sentiment plus vif de haine, d'horreur et d'exécration que ce contentement, cette bonne santé, ce bien-être, cet optimisme irréprochable du bourgeois, cette volonté de faire prospérer généreusement le médiocre, le normal, le passable HERMANN HESSE in LE LOUP DES STEPPES

La cloche fêlée Baudelaire

LA CLOCHE FÊLÉE II est amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume, Les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume. Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante, Jette fidèlement son cri religieux, Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente ! Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits, II arrive souvent que sa voix affaiblie Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts. Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal

Méditations ~ Gabrielle Burel

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Sur La Cause Littéraire http://www.lacauselitteraire.fr/meditations-par-gabrielle-burel

Attention ... Arbres

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Attention aux chutes ...

Brèves de transports II

Extases Taillé dans une allumette et aussi indéboulonnable qu'un menhir, il protège son espace vital dans le bus bondé. Quand il descend, trois personnes prennent sa place "Pardon ! Pardon !" Une petite voix essaie de se frayer un chemin au travers des passagers agglutinés dans le couloir, mais les portes se referment comme elle y arrive. Elle fera une station de plus, reviendra à pied, son retard sera noté. Le bus, n'étant plus au service des usagers, ne vomit pas toujours sa proie dans les délais. Elle s'est calée d'une épaule contre la barre verticale pour continuer à partager des SMS. A chaque chaos ou coup de frein, elle s'appuie à un bras qui tient la barre dans son dos, puis manque de chuter quand le bras se dérobe. Elle se retourne, étonnée d’avoir perdu ce soutien inconscient. Tandis qu’une dame lit, trois passagers l’entourent et parlent à la cantonade dans leur téléphone. Un étonnant pouvoir d'abstraction des lieux permet de

L'adieu Apollinaire

L’ADIEU J’ai cueilli ce brin de bruyère L’automne est morte souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t’attends Guillaume Apollinaire

Attention ... Dodo

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Voyage Ana Blandiana

 Voyage Je voyage en moi-même Comme dans une ville étrangère Où je ne connais personne. Le soir j’ai peur dans la rue Et les après-midi de pluie J’ai froid et m’ennuie. Pas une envie de voyager, Quand même la traversée du chemin Est toute une aventure, Pas un souvenir d’autres vies Face à la question « Pourquoi ai-je été amenée ici ? »  Ana Blandiana

La musique Baudelaire

La musique La musique souvent me prend comme une mer ! Vers ma pâle étoile, Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther, Je mets à la voile ; La poitrine en avant et les poumons gonflés Comme de la toile, J’escalade le dos des flots amoncelés Que la nuit me voile ; Je sens vibrer en moi toutes les passions D’un vaisseau qui souffre ; Le bon vent, la tempête et ses convulsions Sur l’immense gouffre Me bercent. D’autres fois, calme plat, grand miroir De mon désespoir ! Charles Baudelaire,  Les fleurs du mal

Tristesse en mer Théophile Gautier

Oh ! je me sens l'âme navrée ; L'Océan gonfle, en soupirant, Sa poitrine désespérée, Comme un ami qui me comprend.

À marquer d'une pierre blanche

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Adulte

Lêdo Ivo 1924 - 2012

Le cœur de la liberté J'étais, je suis et je serai dans le cœur de la réalité, près de la femme qui dort, avec l'homme qui meurt, à côté de l'enfant qui pleure.

Attention ... Préjugés

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:) "La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule." Œuvres complètes / Jean-Jacques Rousseau

Louis CHADOURNE 1890~1925

LOUIS CHADOURNE (1890~1925) Demerara Demerara ! Demerara ! un ciel d’orage               Bistre et goudron, Des nuages livides, alignés, bien sages Pareils à des ballots de coton.   Quelques palmiers agriffent l’émail Des toits de zinc chauffés à blanc. On toucherait le ciel avec sa main. Un soleil mou crève dans son pansement.   Une ligne noire partage le monde Vert pâle et jaune et sans une ombre. Des docks accroupis lèchent un flot gras Irisé d’arcs-en-ciel d’essences. C’est là que viennent s’étirer les pirogues Des silencieux qui cherchent les placers.  

Que ferais-je - Beckett

"que ferais-je sans ce monde sans visage sans questions où être ne dure qu'un instant où chaque instant verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été sans cette onde où à la fin corps et ombre ensemble s'engloutissent que ferais-je sans ce silence gouffre des murmures haletant furieux vers le secours vers l'amour sans ce ciel qui s'élève sur la poussière de ses lests que ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'hui regardant par mon hublot si je ne suis pas seul à errer et à virer loin de toute vie dans un espace pantin sans voix parmi les voix enfermées avec moi"

Heureux qui comme Ulysse - du Bellay

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là qui conquit la Toison, Et puis s'en est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrais-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine, Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Lire que le Mont-Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay

Réflexion ... VICTOR HUGO

Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout. Victor Hugo

Le Fabuliste improvisé - Jean Anouilh

Le fabuliste improvisé - Fable Fable / Poémes d'Jean Anouilh Comme il est affable, Depuis qu'il écrit des fables! Se dit ma famille in petto.

Attention ... Rêves

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Suivez vos rêves

Le Mystère des Saints Innocents - Peguy

El j'ai vu perler des larmes d'amour Qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel.

Lamento à la fenêtre - Artaud

Antonin Artaud – Lamento à la fenêtre Vois, toute douce, toute belle, toute pâle Le jour qui vient mourir sur les mystères blancs ; Il nous paraît humain ce jour agonisant, Tristement effeuillant ses bagues dans la salle. Nous nous sentons heureux de savoir que les choses Boivent ainsi que nous ce lambeau de clarté Et s’enfuient avec nous vers les nuages roses…. L’heure sonne son glas vers les vitraux muets. Dans la douceur du soir se lamentent les branches, Parfois dans les chemins agonise un oiseau Et voici que le ciel prend une couleur d’eau…. Ma soeur c’est notre amour qui neige dans les branches.

Adieu mystères... Maupassant

Adieu, mystères, vieux mystères du vieux temps, vieilles croyances de nos pères, vieilles légendes enfantines, vieux décors du vieux monde ! Nous passons tranquilles maintenant, avec un sourire d’orgueil, devant l’antique foudre des dieux, la foudre de Jupiter et de Jéhova emprisonnée en des bouteilles ! Oui ! vive la science, vive le génie humain ! gloire au travail de cette petite bête pensante qui lève un à un les voiles de la création ! Le grand ciel étoilé ne nous étonne plus. Nous savons les phases de la vie des astres, les figures de leurs mouvements, le temps qu’ils mettent à nous jeter leur lumière. La nuit ne nous épouvante plus, elle n’a point de fantômes ni d’esprits pour nous. Tout ce qu’on appelait phénomène est expliqué par une loi naturelle. Je ne crois plus aux grossières histoires de nos pères. J’appelle hystériques les miraculées. Je raisonne, j’approfondis, je me sens délivré des superstitions. Eh bien, malgré moi, malgré mon vouloir et la joie de cette émancipation

Hygiène - Baudelaire

I. FUSEES. HYGIENE. PROJETS Plus on veut, mieux on veut. Plus on travaille, mieux on travaille et plus on veut travailler. Plus on produit, plus on devient fécond. Après une débauche, on se sent toujours plus seul, plus abandonné. Au moral comme au physique, j'ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre, etc. (...) II. HYGIENE. CONDUITE. MORALE A chaque minute nous sommes écrasés par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens pour échapper à ce cauchemar, - pour l'oublier : le Plaisir et le Travail. Le Plaisir nous use. Le Travail nous fortifie. Choisissons. Plus nous nous servons d'un de ces moyens, plus l'autre nous inspire de répugnance. On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant. Tout ne se fait que peu à peu.  (...) Baudelaire in Hygiène

Samuel Beckett

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Né le 13/04/1906 que ferais-je sans ce monde sans visage sans questions où être ne dure qu'un instant où chaque instant verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été sans cette onde où à la fin corps et ombre ensemble s'engloutissent que ferais-je sans ce silence gouffre des murmures haletant furieux vers le secours vers l'amour sans ce ciel qui s'élève sur la poussière de ses lests que ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'hui regardant par mon hublot si je ne suis pas seul à errer et à virer loin de toute vie dans un espace pantin sans voix parmi les voix enfermées avec moi Samuel Beckett extrait de "Poèmes, suivi de Mirlitonnades", Minuit éd. 

Éphémère ~ Gabrielle Burel

http://www.falbalapat.com/pages/gabrielle-burel-31.html Éphémère À l'aube Tu es né Au crépuscule Périras Et entre les deux Il ne se sera Rien Passé Toute la vie Ramassée dans ton poing Déposé Sur ton cœur Fermé Gabrielle BUREL 12/04/16

Brèves de transports I

Bleu lagon  Une dame bien mise raconte son voyage sur je ne sais quelle île lointaine (on en fait le tour en deux heures) et pour en expliquer la beauté, compare l'eau à ...  " Vous savez, ce produit bleu qu'on met dans la cuvette des wc " ... Amis de la poésie, bonjour :) Gabrielle Autres Brèves :

L'Homme qui plantait des arbres - Giono

L’Homme qui plantait des arbres - Jean Giono 1953 Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable.

Sonnet boiteux Verlaine

Sonnet boiteux Ah ! vraiment c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal, Il n'est pas permis d'être à ce point infortuné. Ah ! vraiment c'est trop la mort du naïf animal Qui voit tout son sang couler sous son regard fané. Londres fume et crie. O quelle ville de la Bible ! Le gaz flambe et nage et les enseignes sont vermeilles. Et les maisons dans leur ratatinement terrible Epouvantent comme un sénat de petites vieilles. Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit Dans le brouillard rose et jaune et sale des Sohos Avec des "indeeds" et des "all rights" et des "haôs". Non vraiment c'est trop un martyre sans espérance, Non vraiment cela finit trop mal, vraiment c'est triste O le feu du ciel sur cette ville de la Bible ! Paul Verlaine in Jadis et naguère https://fr.wikisource.org/wiki/Jadis_et_nagu%C3%A8re_%281884%29  

Roland Nadaus

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L'Invention du Poème Car le Poème s'invente mais ça n'est pas une invention : le Poème est une découverte qui existait déjà - on l'invente comme on « invente » un trésor.Ainsi on invente des fleurs des fleuves des monts des insectes des îles - et qui sait : des mots ? - qui étaient déjà et bien avant nous - mais ils n'avaient pas d'existence avant qu'un homme les nomme.Comme on s'invente l'Amour on invente le Poème qui l'accompagne qui l'accomplit le dit le chante jusqu'à l'épuisement jusqu'à la nuit de la nuit : c'était déjà comme ça quand nous étions préhistoriques et qu'on osait enterrer nos morts.Mais maintenant ça change tout change : les poèmes coûtent trop cher en main d'œuvre - à part ceux de la Veuve Poignet et de ses clients. « Au Lupanar Médiatique ». Extraits de "Les Grandes Inventions de la préhistoire". http://baglinmichel.over-blog.com/article-30137621.html

Jean-Pierre Lesieur par Roland Nadaus

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  Des jours de lecture et de découverte pour 10+12€ !

Réflexion... Victor Hugo

Je travaille "Amis, je me remets à travailler ; j'ai pris Du papier sur ma table, une plume, et j'écris ; J'écris des vers, j'écris de la prose ; je songe. Je fais ce que je puis pour m'ôter du mensonge, Du mal, de l'égoïsme et de l'erreur ; j'entends Bruire en moi le gouffre obscur des mots flottants ; Je travaille.

Bucoliques... Jules Renard

"Non, ne triche pas. Travailler, pour un écrivain, ce n’est ni lire, ni copier des notes, ni observer, ni rêvasser, ni compter ses anciennes dépenses d’énergie. Et d’abord, tu rejettes loin de toi les livres des autres. Puis tu t’assieds devant une table où tu n’as que de l’encre et du papier. Il est nécessaire que ta poitrine touche la table, sinon, tu mettrais les mains dans tes poches, et tu fixerais le plafond. Approche-toi, saisis ferme ta plume et prends de l’encre. Et que tes yeux n’aillent point errer sur le mur ou se promener par la fenêtre. Mais penche la tête et tourne ton œil en dedans. Et si ta plume sèche, reprends de l’encre, afin d’être prêt. Et laisse ta montre tranquille. Comme un mendiant, sûr d’avoir sonné et que la maison est habitée, s’enracine à sa porte, toi, reste immobile. Ton esprit fait le mort, lasse-le par de patientes provocations. Il cédera. Bientôt la première idée bouge. Elle arrive. — Et si ça ne vient pas ? — Ça vient toujours."

Réflexion... Baudelaire

Pourquoi le spectacle de la mer est-il si infiniment et si éternellement agréable ? Parce que la mer offre à la fois l'idée de l'immensité et du mouvement. Six ou sept lieues représentent pour l'homme le rayon de l'infini. Voilà un infini diminutif. Qu'importe, s'il suffit à suggérer l'idée de l'infini total ? Douze ou quatorze lieues de liquide en mouvement suffisent pour donner la plus haute idée de beauté qui soit offerte à l'homme sur son habitacle transitoire. Baudelaire in Mon coeur mis à nu https://fr.m.wikisource.org/wiki/Mon_c%C5%93ur_mis_%C3%A0_nu

André SPIRE 1868 1966

Ah ! j’aimerais aimer, dans ce froid enivrant, Un beau corps, exalté d’espace et de vitesse, Avec des cheveux pleins de vent ; Un beau corps, qui s’agenouille devant lui-même, Et qui soit fier, et qui soit arrogant, et qui soit dur. Ah ! j’aimerais aimer une femme entrainée, Dont les solides pieds sachent dire aux montagues Je suis chez moi, chez vous. Une femme, qui soit autre chose qu’un sexe Que le maître garde au logis pour la caresse. Une femme qui choisisse et son jour et son heure, Et qu’il faille poursuivre, et de haute lutte Prendre. Et qui soit mon égale, enfin ! ANDRE SPIRE 1868 1966 in Vers les routes absurdes, 1911

Attention... Liberté

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Protégez la liberté de penser   

Claude ESTEBAN 1935 2006

La poésie n'a pas d'autre lieu d'existence que cet Ici et Maintenant d'un peu de terre compromise, mais sous le « bleu adorable » d'un Ailleurs et d'un Toujours. (Claude Esteban)

Réflexion ... Harmonie

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Un jour un peintre ... Gérard Fromanger

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né le 06/09/1939  

Attention... Passage

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Analectes de poésie mondiale

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Réflexion... Akif Pirinçci

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"(...) il découvrit enfin la pratique du surf sur Internet - la chose la plus superflue jamais inventée par l'homme,  selon moi, bien qu'elle soit considérée comme l'absolu de la communication, sinon le nec plus ultra de la connaissance tout court. Données et messages aussi essentiels que vœux d'anniversaire y transitent tant et tant autour du globe, courant d'e-mail en e-mail, qu'à la fin, devant sa console, le cybernigaud a complètement oublié le motif initial de ses recherches " p 17

Marguerite Duras

Née le 04/04/1914

Attention... Train

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Emile Zola

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Emile ZOLA est né le 2 avril 1840 à Paris. « Alors, Nana devint une femme chic, rentière de la bêtise et de l'ordure des mâles, marquise des hauts trottoirs. » In Nana. 1880