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Affichage des articles du décembre, 2016

Santons ~ La leçon

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Santons ~ La marchande de coquillages

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Un conte de L'Avent ~ Gabrielle Burel ~ 2016

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Un conte de l'avent C'est l'histoire d'un Noël en vingt-quatre fenêtres....

Eve - Charles Peguy

Et ce sang qui devait un jour sur le Calvaire … Même les mécréants ne peuvent qu'être bouleversés par la grâce des vers du grand Charles Péguy « Les solives du toit faisaient comme un arceau. Les rayons du soleil baignaient la tête blonde. Tout était pur alors et le maître du monde Était un jeune enfant dans un pauvre berceau. Chaque poutre du toit était comme un vousseau. Les ombres de la nuit baignaient la tête ronde. Tout était juste alors et le maître du monde Était un jeune enfant sous un maigre cerceau. Et ce sang qui devait un jour sur le calvaire Tomber comme une ardente et tragique rosée N’était dans cette heureuse et paisible misère Qu’un filet transparent sous la lèvre rosée. Et ce sang qui devait un jour sur le calvaire Tomber comme une tiède et féconde rosée N’était dans cette auberge et dans cette chaumière Qu’un réseau rose et bleu sous une peau rosée. Et ce sang qui devait un jour sur le Calvaire Tomber comme une chaude et virile rosée N’était dan

Desnos

Vaincre le jour, vaincre la nuit, Vaincre le temps qui colle à moi, Tout ce silence, tout ce bruit, Ma faim, mon destin, mon horrible froid. Vaincre ce cœur, le mettre à nu, Écraser ce corps plein de fables Pour le plonger dans l’inconnu, Dans l’insensible, dans l’impénétrable. Briser enfin, jeter au noir Des égouts ces vieilles idoles, Convertir la haine en espoir, En de saintes les mauvaises paroles. Mais mon temps n’est-il pas perdu ? Tu m’as pris tout le sang, Paris. À ton cou je suis ce pendu, Ce libertaire qui pleure et qui rit. DESNOS - Ce coeur qui haïssait la guerre ~~~~~~~~~~ DESNOS - LE SOUVENIR M’étant par bonheur attardé, En flânant dans les avenues, À votre fenêtre accoudée Je vous ai bien surprise nue, Mais mon cœur était accordé. Mais mon cœur était accordé À des voix de très loin venues. Le noir de l’ombre avait fardé Les grands yeux blancs de la statue Du carrefour où j’ai rodé. Venant d’Arcueil ou de Passy Un vent fr

Guillevic

GUILLEVIC (1907~1997) Est-ce que je ne vis pas dans un terrier, Le plus souvent même au fond du terrier ? Je viens de temps en temps Au bord du trou Et  regarde ce qu’il y a dehors. Puis je rentre et je vis Plus intensément Ce qui m’a vu. Je m’offre aussi  les nuages Qui ne m’apportent guère Pendant le temps où l’on se regarde, Pas même le désir De les accompagner. (Si je n'écris pas aujourd'hui, Gallimard)

Les animaux malades de la peste

" Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. " Jean de La Fontaine Les Animaux malades de la peste

Henri Pichette 1924 - 2000

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http://poezibao.typepad.com/poezibao/2009/06/anthologie-permanente-henri-pi.html http://www.barapoemes.net/archives/2014/08/26/30477860.html Ode à la neige https://www.franceculture.fr/emissions/la-nuit-revee-de/douze-minutes-avec-un-poete-henri-pichette http://www.gallimard.fr/Contributeurs/Henri-Pichette http://lettres.blogs.liberation.fr/2009/07/08/henri-pichette-le-poete-antichar/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Pichette L’Ode à chacun Soleil, ouvre grandes les Portes : Ce monde est parsemé d’œuvres douces et fortes. Eclaire-moi, qui veux illuminateur Tel un fou, tel un sage, oui, tel un créateur. Que paroles du cœur voient le jour sur mes lèvres ! Si j’ai, d’interminables nuits, tremblé De perdre la flamme tandis que je suais la fièvre, Jamais les champs ne m’ont apparu noirs de blé. J’ai vu la petite Aube sourire à l’Océan. Je ne suis plus l’animal seul A se lamenter entre deux néants, Ni l’insane qui songe à déserter le sol