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Affichage des articles du juin, 2016

Abc d' île ~ Gabrielle Burel sur Lichen

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http://lichen-poesie.blogspot.fr/p/gabrielle-burel-5.html?m=1 Egalement sur An Amzer n° 58 - Juin 2016

Réflexion... Mandelstam

"Une citation n'est pas un extrait. La citation est une cigale. Sa nature est de ne pouvoir se taire. Une fois accrochée à l'air, elle ne le lâche plus." Ossip E Mandelstam Entretien sur Dante - 1933 http://www.ennuagement.fr/page/la-citation-est-une-cigale/

Oléron ~ Gabrielle Burel sur La Cause Littéraire

http://www.lacauselitteraire.fr/oleron-par-gabrielle-burel 1000 vues dès le 16/6/16, merci ------ Oléron Avalé par la forêt Coupé de la mer S’enroue le souffle À travers les pins Et le sable Recouvrant le sentier Vole de la dune Les troncs noircissent Béants dressés dans le ciel serein Et le sable Roule vers la mer Emportant les herbes Les troncs blanchissent Languissants sur la plage La mer rejoint le sable Malgré les arbres témoins Le sable recouvre la trace Les pas quittent l’horizon Le courant emporte Le secret de ses œuvres Le sable censure la mémoire S’écoule le temps de tout savoir Le courant escamote La foi des vœux Et le sable Dans un grand désordre Ranime la vague Gris dément Grondement La mer avale la forêt Le sable danse dans le vent La mer écume d’aise Le souffle s’éteint Le souffle s’empreint La mer de trop de souvenirs Explose la rage sur les écluses Use la souffrance co

Edito... Digor 3

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Du réalisme

Édito... CRV 32

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Oscar V. de L. MILOSZ 1877 1939

Et surtout que... — Et surtout que Demain n’apprenne pas où je suis — Les bois, les bois sont pleins de baies noires — Ta voix est comme un son de lune dans le vieux puits Où l’écho, l’écho de juin vient boire.   Et que nul ne prononce mon nom là-bas, en rêve, Les temps, les temps sont bien accomplis — Comme un tout petit arbre souffrant de prime sève Est ta blancheur en robe sans pli.   Et que les ronces se referment derrière nous, Car j’ai peur, car j’ai peur du retour. Les grandes fleurs blanches caressent tes doux genoux Et l’ombre, et l’ombre est pâle d’amour.   Et ne dis pas à l’eau de la forêt qui je suis ; Mon nom, mon nom est tellement mort. Tes yeux ont la couleur des jeunes pluies, Des jeunes pluies sur l’étang qui dort.    Et ne raconte rien au vent du vieux cimetière. Il pourrait m’ordonner de le suivre. Ta chevelure sent l’été, la lune et la terre. Il faut vivre, vivre, rien que vivre... OSCAR V. DE L. MILOSZ Les sept solitudes, 1906

Exercices d'étirement au travail : Réponses SST

Exercices d'étirement au travail : Réponses SST

Paul de Roux

"Un poème abandonné des dieux demande la vie pour relever les draps froissés, la chaise renversée, mais sans les dieux pas de parfum aux roses élevées en serre, sans un dieu déguisé, anonyme, pas d'espace entre les échoppes du marché, les lits de l'hôpital, sans un dieu pas de vers et pas d'amour, fut-il limité à la beauté passagère de celle qui ne se retourne pas" Paul de Roux