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Affichage des articles du novembre, 2015

Stefan ZWEIG 1881 1942

Le 28 novembre 1881 naissance de  Stefan ZWEIG  http://www.stefanzweig.org/zweig_bf.htm   http://www.alalettre.com/zweig.php   http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20130416.OBS8145/pourquoi-stefan-zweig-est-il-l-ecrivain-etranger-le-plus-lu-en-france.html   https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig  

Vivre - George Sand

" Vivre ! que c'est doux ! que c'est bon ! malgré les chagrins, les maris, l'ennui, les dettes, les parents, les cancans, malgré les poignantes douleurs et les fastidieuses tracasseries. Vivre ! c'est enivrant ! aimer, être aimé ! c'est le bonheur ! c'est le Ciel !" George Sand J'aime donc je suis

Ode pour la paix - La Fontaine

Ode pour la paix Le noir démon des combats Va quitter cette contrée ; Nous reverrons ici-bas Régner la déesse Astrée. La paix, soeur du doux repos, Et que Jules va conclure, Fait déjà refleurir Vaux ; Dont je retire un bon augure.

Élévation - Baudelaire

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Élévation  Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers,  Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité,  Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,  Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur,  Et bois, comme une pure et divine liqueur,  Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins; Celui dont les pensers, comme les alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes! Baudelaire 

Sarah Roubato

http://blogs.mediapart.fr/blog/sarah-roubato/201115/lettre-ma-generation-moi-je-nirai-pas-quen-terrasse

Voltaire 1694 - 1778

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Naissance de Voltaire François-Marie Arouet, dit  Voltaire , né le 21 novembre 1694 à Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778  http://www.bibebook.com/bib/trait%C3%A9-sur-la-tol%C3%A9rance

De la Lumière ~ Gabrielle BUREL

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De la Lumière Un vent léger bouscule la grisaille matinale que le soleil tente de percer, nuançant le gris à l'envi Le calme environnant porte sa rêverie effilochée Qu'écrire de beau... Comment ? Rien ? Nulle beauté dans ce matin engourdi ? Aucune nouveauté n'aurait traversé la nuit ? Pas de messager arc-en-ciel prometteur ? Faut-il allumer la radio la télé pour entendre des voix porteuses de nouvelles plus ou moins plus que moins ... Surtout pas. Le monde a sombré dans une folie sanguinaire Et le songe se referme sur lui-même, avide d'échapper à sa mélancolie, âpre au besoin d'harmonie Gabrielle BUREL 21/11/2015

De la Lumière !Louise Ackermann

De la Lumière ! Louise Ackermann Mehr Licht ! mehr Licht ! (Dernières paroles de Gœthe.)

Parisien - Hommage

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PARISIEN Quand par une inflexion marquée de mon chemin Il m’a fallu laisser le fin Paris que j’aime – Ses rues, ses restaurants, bars, concerts qui parsèment De joie de vivre les soirées à lendemains –, J’ai parlé à ce cœur nostalgique : « Ne crains Pas de quitter ainsi la ville la plus belle. Ne jamais l’oublier c’est lui rester fidèle : Le souvenir sera plus long que le chagrin. » On a meurtri Paris et profonde est ma peine. Il ne me suffit plus que le cœur se souvienne. Je brûle de colère et d’espoir, des accents De courage et de foi en notre République. Paris devient mon nom et mienne est sa Réplique Qui lui fait traverser la douleur et le sang. Anonyme sur Le Capital des Mots http://www.le-capital-des-mots.fr/2015/11/le-capital-des-mots-anonyme.html

Jean Pérol

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Réflexion... Henri Calet

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"Ne me secouez pas, je suis plein de larmes" Henri Calet

Aimons toujours - Victor Hugo

Aimons toujours ! Aimons encore ! Aimons toujours ! Aimons encore ! Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit. L'amour, c'est le cri de l'aurore, L'amour c'est l'hymne de la nuit.

Réflexion... George Sand

«Ne rien mettre de son cœur dans ce qu'on écrit? Je ne comprends pas du tout, oh mais, du tout. Moi il me semble qu'on ne peut pas y mettre autre chose.» George Sand à Gustave Flaubert 7 décembre 1866

Nous verrons - Chateaubriand

Nous verrons Paris, 1810. Le passé n’est rien dans la vie, Et le présent est moins encor : C’est à l’avenir qu’on se fie Pour nous donner joie et trésor. Tout mortel dans ses voeux devance Cet avenir où nous courons ; Le bonheur est en espérance, On vit, en disant : Nous verrons.

Si vous saviez ~ Gabrielle BUREL

https://revueaccentlibre.wordpress.com/2015/11/14/si-vous-saviez-gabrielle-burel/ Si vous saviez Là d’où je vois Comme tout est ennui Comme tout est vide Si vous saviez Comme tout est figé Aucun cri ni émoi Pour rider l’espace Laissez-moi errer Sans poser de question Les mots ne collent pas Aux indiscrétions Laissez-moi jeter Un voile opaque Comme une illusion Sur les émotions Dont on ne guérit Jamais tout à fait On continue c’est tout Comme la nuit Se pare d’étoiles Pour tromper son néant Gabrielle Burel Également sur La Cause Littéraire le 28/04/2014 Casse-tête: http://www.lacauselitteraire.fr/casse-tete

13 novembre 2015

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Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes (Maximilien de Robespierre)

Poésie ininterrompue - Eluard

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Poésie ininterrompue Allez donc pleurer ou rire Dans ce monde de buvard Prendre forme dans l’informe Prendre empreinte dans le flou Prendre sens dans l’insensé Dans ce monde sans espoir Si nous montions d’un degré Eluard

Sylvia PLATH 1932 1963

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PARIS 1956 Lettre d'Amour Pas facile de formuler le changement que tu as fait en moi.

Réflexion... Bernard Giraudeau

« La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent » Bernard Giraudeau Les Homm es à terre

11 novembre

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11 novembre

Réflexion... Musset

Qu’importe de quoi parlent les lèvres, lorsqu’on écoute les cœurs se répondre Musset La confession d'un enfa nt du siècle 

Réflexion... Jean Pérol

« Elle avait quelque chose d’un peu fou en elle, de cette folie qu’on voit toujours trembler, comme un incendie naissant, chez les femmes plus audacieuses que les autres, et qui acceptent d’être emportées par ce qui les dépassent. » Jean Pérol in Le Soleil se couche à Nippori

Voutch

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Un jour une femme... Marie Curie

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5 novembre 1906 : Marie Curie devient la première femme professeur à la Sorbonne 

Automne - Chateaubriand

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" Un caractère moral s'attache aux scènes de l'automne : ces feuilles qui tombent comme nos ans , ces fleurs qui se fanent comme nos heures , ces nuages qui fuient comme nos illusions , cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence , ce soleil qui se refroidit comme nos amours , ces fleuve s qui se glacent comme notre vie , ont des rapports secrets avec nos destinées . " François René de CHATEAUBRIAND (1768-1848 ) in Mémoires d' Outre Tombe

Joachim du Bellay 1522 - 1560

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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage XXXI                                                Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage                                                Ou comme celui-là qui conquit la toison                                                Et puis est retourné, plein d'usage et raison,                                                Vivre entre ses parents le reste de son âge !                                                Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village                                                Fumer la cheminée et en quelle saison                                                Reverrai-je le clos de ma pauvre maison                                                Qui m'est une province et beaucoup davantage?                                                Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux                                                Que des palais romains le front

Réflexion... Boris Vian

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Bayard ... Sans peur et sans reproche

1475 - 1524 Pierre Terrail de Bayard - chevalier sans peur et sans reproche Une de ses devises est " Accipit ut det" : il reçoit pour donner http://lechevalierbayard.free.fr/histo.htm Histoire du Chevalier Bayard http://www.histoiredumonde.net/Pierre-Terrail-de-Bayard-Le.html http://www.etaletaculture.fr/histoire/le-chevalier-bayard/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Terrail_de_Bayard

Tu trembles, carcasse ...

Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne - dit Turenne 1611 - 1675 Tué au combat à 63 ans, il est resté jusqu'au bout un stratège remarquable et un guerrier intrépide. Cependant, à l'approche du danger, il ne pouvait réprimer un frissonnement de tout son corps. On l'entendit encore à la fin de sa carrière, alors qu'il avait atteint les dignités les plus élevées, marmonner avec colère:  « Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener ». 1667 https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_La_Tour_d%27Auvergne,_dit_Turenne   http://dinoutoo.pagesperso-orange.fr/histo/tur1.htm  

Sainte Beuve 1804 - 1869

Mon âme est ce lac même ... Mon âme est ce lac même où le soleil qui penche, Par un beau soir d'automne, envoie un feu mourant : Le flot frissonne à peine, et pas une aile blanche, Pas une rame au loin n'y joue en l'effleurant. Tout dort, tout est tranquille, et le cristal limpide, En se refroidissant à l'air glacé des nuits, Sans écho, sans soupir, sans un pli qui le ride, Semble un miroir tout fait pour les pâles ennuis. Mais ne sentez-vous pas, Madame, à son silence, A ses flots transparents de lui-même oubliés, A sa calme étendue où rien ne se balance, Le bonheur qu'il éprouve à se taire à vos pieds, À réfléchir en paix de bien-aimé rivage, A le peindre plus pur en ne s'y mêlant pas, A ne rien perdre en soi de la divine image De Celle dont sans bruit il recueille les pas ?

Jean-Pierre Lesieur - Poésie

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  http://theblogofgab.blogspot.fr/p/blog-page_1093.html   http://theblogofgab.blogspot.fr/2016/02/fabrication-de-la-revue-comme-en-poesie.html   LE LABORATOIRE La pièce est blanche, vide, livide Des rats dansent dans les coins Perroquets d’une averse de cris Ils montrent d’une queue bizarre La table de ferme en noyer de bazar. Quand il entre, le poète d’aujourd’hui Laisse à la porte un parapluie plié. Il aurait plu croit-il dans sa tête Pour mouiller ses rêves d’une chiquenaude. Il s’assied à la table, déplie le journal, Retire les feuilles qui entourent son cœur Taille son crayon de traitement de texte Il a modernisé son crayon de papier Le ciel est bleu par la fenêtre à guillotine On peut voir sa muse empalée sur un pic Son horizon s’éclaire après la haie haute D’un amoureux du verbe qui a pété les plombs. Des milliers de livres s’empilent dans ses poches Abrutis de tant de générations écrites En toute confiance dans la pureté des livres De ceux qui s’aiment en toute innocen