XUEREB - SURSEOIR À L’ADIEU
XUEREB - SURSEOIR À L’ADIEU
Lorsque le vaisseau brûle
que sauver du naufrage ?
le sourire friable
d’un être qui s’éloigne?
le bief assoiffé d’une vie
que des yeux affaiblis
ne peuvent situer
au trajet brouillé d’un destin?
De quel choix aurons-nous loisir
sauf celui du renoncement ?
La tiédeur de nos mains
sur l’émotion des doigts
souffle à souffle ajustés
la fusion de deux corps
éperdus dans l’envol
en faille d’infini
par éclair entrevu
Le désir obstiné
du désir nous tenaille
dans cette imprévision
d’un chatoiement des jours
nous berne l’illusion
contre toute évidence
de surseoir à l’adieu
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