Station Maelbeek

 

Station Maelbeek

 

Le métro juste après la bombe
dans cette nuit de cessation où les affres
ont pris voix chantante à tue-coeur
d’une fillette qu’on ne verra pas

La mélodie de sa panique bouleverse
par sa beauté d’hymne d’avant-mort

On voudrait tant fermer l’oreille comme les yeux
pour ne pas boire au creux du creux ce cri déroulé souple

Il plane au-dessus,
à travers hurlements et coups de ferraille,
chant de consumation, lumineux gris de cendre

On ne peut pas guérir des larmes dont il inonde
en chacun père ou mère, en tous le
parent par la souffrance amputée de comprendre

Anonyme
24/03/2016


Commentaires

Vu les sept derniers jours

Paul Eluard - Tout dire

Poésie ininterrompue - Eluard

Francis PONGE - CONCEPTION DE L'AMOUR EN 1928

Vladimir Maïakovski - 1893 - 1930

Pierre REVERDY Toi ou moi

Coquelicot - Guillevic