Réflexion... Gérard Mottet

« Poésie : peut-être n’est-ce finalement que parole de révolte ou d’espérance, parole de peu, presque inaudible mais devenue urgente et nécessaire à l’homme inquiet qui se découvre soudain confronté à cette insoluble énigme que d’être là, et bientôt de n’être plus, dans un univers qui n’a nul besoin de lui. »  Gerard Mottet, Concert de l’Un et du Multiple, suivi de Paradoxes de la poésie, Unicité, 2018 [page 138]

« L’expression poétique s’enrichit du brassage des connotations respectives des mots, produisant ainsi équivocité, agglutination de multiples sens, ambiguïtés, interférences, à quoi s’ajoutent effets d’ordre ou de proximité, ellipses, inversions, rupture de syntaxe, ignorance du tiers exclu, alliance du oui et du non, fusion ou même dissolution des contraires, flagrantes contradictions […] L’obscurité de la poésie ne serait que l’ombre portée d’une lumière plus essentielle. »
Et « Le chant de la poésie ne peut s’entendre que sur des cordes bien tendues. »
in Paradoxes de la poésie

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