Angèle Paoli



« Il faudra alors oublier la lueur du regard
et laisser au sourire le temps de s’estomper
de n’être plus qu’une ombre au coin de ta paupière
à peine un battement imperceptible des cils
la soie d’un cheveu pâle glissé entre deux pages
juste un mot évadé de tes courriers froissés
juste un nom éclipsé dans l’océan du ciel
une larme égarée dans l’infini silence »

Angèle Paoli, Laisses de mer
[sur site : La poésie que j’aime - via Pierre Perrin ]


http://terreaciel.free.fr/poetes/paoli.htm

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