Azifer Rachid

Il y a des douleurs
Qu’on n’ose pas écrire
Tout comme un blasphème
Qu’on n’ose pas dire
L’orgueil fait rempart,
Dignité oblige
On ne peut hurler
. . . Alors on soupire

Des peines confinées
Qui se refusent au partage
Et les mots frileux
A la vue des pages
Une larme réticente,
S’accrochant aux cils
Pour en vain, prétendre
Avoir du courage

Il est des moments
Où seul le silence
Sait si bien décrire
Nos peines et souffrances
Le cœur qui gémit,
L’âme en désarroi
On entend la voix
Patience . . . patience

Il y a aussi des jours
Où l’on est plus rien
Où l’on est tout seul
Même parmi les siens
Où on fait aller
Bien que tout va mal
En simule le sourire
On leur dit qu’on va bien

On se dit que ça passera
Et on l’espère bien

Azifer 12/04/2016
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