Je travaille "Amis, je me remets à travailler ; j'ai pris Du papier sur ma table, une plume, et j'écris ; J'écris des vers, j'écris de la prose ; je songe. Je fais ce que je puis pour m'ôter du mensonge, Du mal, de l'égoïsme et de l'erreur ; j'entends Bruire en moi le gouffre obscur des mots flottants ; Je travaille. Ce mot, plus profond qu'aucun autre, Est dit par l'ouvrier et redit par l'apôtre ; Le travail est devoir et droit, et sa fierté C'est d'être l'esclavage étant la liberté. Le forçat du devoir et du travail est libre. Mais quoi ! penseur, tu vas remettre en équilibre Au fond de ton esprit, qu'occupaient d'autres soins, L'idée avec le mot, le plus avec le moins ! De la prose ! pourquoi ? des vers ! pourquoi ? des rimes ! Des phrases ! A quoi bon ? A quoi bon les abîmes, Les mystères, la vie et la mort, les secrets De la croissance étrange et sombre des forêts Et d...
Il est mort mais les lumières transmises par lui et d'autres ne se sont pas éteintes, elles font partie de notre héritage culturel et citoyen, nous gardent des fanatismes... Littérairement je préfère d'autres siècles au XVIIIe, mais grâce à lui aussi la suite a pu éclore... Je trouve ce rappel très bienvenu Gabrielle. Merci. Cl.
RépondreSupprimerIl a dit (mais je ne sais plus où ni ses mots) qu'en toute chose il faut voir le beau (fût-ce un coin de ciel dans un tableau) c'est intégré gravé dans mon imaginaire
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