Georges-Emmanuel Clancier




" Autres équivalences

Si ça me chante : arbre le cheval,
Si ça m'enchante, roche la fleur
Et paquebot son parfum,
Et cachalot le cavalier.

Mais chanterais-je alors le cachalot sur l'arbre
Et sa façon de se pencher pour humer
Un suave transatlantique
Qu'exhalaient dans l'été les rochers bleus?

Ou bien dirais-je que dans le vent
D'automne un cheval s'effeuillait,
Que les parfums fendaient les flots
Au risque d'échouer sur les fleurs ?

Ah ! plutôt voir galoper les chênes,
La roche à la fin des beaux jours se faner,
Le cavalier et la senteur descendre
De conserve aux abîmes marins !

Cependant qu'étalon, marguerite,
Steamer et cétacé,
Telles des ombres ayant perdu leur homme
Erraient autour de moi, désenchantées."

Georges-Emmanuel Clancier - Le Paysan Céleste

«Enfin le poète retrouve le secret du vieux mot religieux qui est l'alliance, l'impossible alliance. La lumière d'une terre éternelle s'annonce à travers le filtre des herbes, des forêts, et à la faveur de certains signes. Or ces signes ne sont plus seulement des mots ou des paroles magiques, mais le corps de la terre, de l'arbre et le corps de l'homme. Ils s'affirment matériellement par la voix (une voix), par le sang, par toute forme naturelle ou humaine et ils s'affirment comme une promesse d'autant plus vive qu'elle est sacrifiée en cette terre et en ce sang.»
André Dhôtel.http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Poesie-Gallimard/Le-Paysan-celeste-suivi-de-Notre-part-d-or-et-d-ombre-poemes-1950-2000

http://geo.culture-en-limousin.fr/Le-Paysan-celeste-Legende-de-l


V
Rares sont les mots. Chacun d'eux m'offre un ciel, un amour, un appel. Ils dorment là sous mes paumes ou sous l'oubli, et leur peuple se lève et chante si je m'appuie aux chutes solennelles du silence. Il n'est plus de désert;

(Evidences)
***
On ne s'arrache pas sans blessure à cet univers que cernent les yeux de l'amour

(L'autre rive)







 http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2013/04/georges-emmanuel-clancier-un-po%C3%A8te-%C3%A0-l%C3%A9coute-du-temps-qui-passe.html

Pages, des pages, des mots, des mots,
Chaque page est un journal,
Chaque mot un instant
Des pages, des mots pour t’arracher à la mort(…)
Toi et les tiens, innocentes merveilles,
Puis déchirés, bafoués par les maîtres,
Privés de pain, privés de sens.
Des mots hélas ! Pour retrouver honte et misère,
Pour creuser à nouveau ta souffrance et la faim ! (…)
Des mots seulement des mots
Pour effacer la mort qui les efface
In « Terre de Mémoire » 1965 – Cité par Wikipédia


http://temporel.fr/Entretien-avec-Georges-Emmanuel

http://www.lexpress.fr/culture/livre/georges-emmanuel-clancier_814425.html

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20130514.OBS8940/georges-emmanuel-clancier-j-ecris-en-sachant-que-la-mort-peut-frapper-n-importe-quand.html

http://www.franceculture.fr/personne-georges-emmanuel-clancier.html

http://www.lefigaro.fr/livres/2011/09/21/03005-20110921ARTFIG00579-le-pain-noir-de-georges-emmanuel-clancier.php

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105097519.r=L%27Eternit%C3%A9+plus+un+jour+Georges-Emmanuel+Clancier.langFR
L'Eternité plus un jour

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Emmanuel_Clancier

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